Récemment, une femme de 82 ans qui souffrait de démence et qui ne reconnaissais pas son propre fils a miraculeusement retrouvé la mémoire après avoir modifié son alimentation.
Sylvia avait perdu la mémoire et une partie de son esprit, elle avait même téléphoné à la police pour accuser l’infirmière qui s’occupait d’elle de kidnapping.
Un changement de régime alimentaire, qui comprenait de grandes quantités de myrtilles et de noix, s’est avéré avoir un impact important sur l’état de Sylvia, puisque ses recettes sont maintenant partagées par la Société Alzheimer.
Sylvia a également commencé à incorporer d’autres aliments santé, comme le brocoli, le chou frisé, les épinards, les graines de tournesol, le thé vert, l’avoine, les patates douces et même le chocolat noir avec un pourcentage élevé de cacao. Tous ces aliments sont connus pour être bénéfiques pour la santé du cerveau.
Mark, le fils de Sylvia, après avoir examiné les recherches montrant que les taux de démence sont beaucoup plus faibles dans les pays méditerranéens a décidé de changer une grande partie des habitudes alimentaires de la famille.
Mark témoigne : « Dans certains pays, la maladie d’Alzheimer est pratiquement inconnue en raison de leur régime alimentaire. Tout le monde connaît les poissons, mais il y a aussi les myrtilles, les fraises, les noix du Brésil et les noix, qui ont apparemment la forme d’un cerveau pour nous donner un signe qu’ils sont bons pour le cerveau. » « J’ai aussi fait des exercices cognitifs avec ma mère, comme des puzzles, des mots croisés et des rencontres avec des gens en situation sociale, Sylvia faisait aussi de l’exercice en utilisant un appareil de pédalage adapté à sa chaise. »
Mark a dit : « Ce n’était pas un miracle du jour au lendemain, mais après quelques mois, elle a commencé à se souvenir de choses comme les anniversaires et elle redevenait elle-même, plus alerte, plus engagée…
« Les gens pensent qu’une fois qu’on a un diagnostic, la vie est finie. Vous aurez de bons et de mauvais jours, mais ce n’est pas forcément la fin. Pour une femme de 82 ans, elle s’en sort très bien, elle a l’air 10 ans plus jeune et si vous la rencontriez, vous ne sauriez pas qu’elle a vécu tout cela. Elle avait besoin d’aide pour toutes sortes de choses, maintenant elle est en train de changer les choses. Nous vivons jusqu’à un âge avancé dans ce pays, mais nous ne vivons pas nécessairement en meilleure santé. »(R)
Cette histoire montre à quel point notre corps est résilient si on lui donne le bon environnement. La plupart de ces types de maladies sont souvent liées à l’alimentation, ce qui signifie qu’elles peuvent en fait être inversées par une alimentation adéquate. Bien sûr, certaines d’entre elles sont génétiques et vous êtes peut-être porteur du gène, mais ce n’est pas une garantie qu’il deviendra actif, il y a des choses que vous pouvez faire pour minimiser le risque. Notre santé est notre plus grande richesse. Nous devons nous rendre compte que nous avons notre mot à dire dans notre vie et dans notre destin.
J’ai déjà abordé le lien avec l’aluminium et il est donc important de limiter l’exposition mais avoir une alimentation la plus adéquate possible peut vraiment aider.
L’impact de l’inflammation intestinale sur les troubles neurocognitifs est aujourd’hui bien connu et admis, et l’intolérance au gluten et aux produits laitiers touchent de plus en plus de monde. L’axe intestin-cerveau fait l’objet de nombreuses recherches et il n’y a plus de doute que réduire la dysbiose intestinale aide au bon fonctionnement cérébral.(R)
Nous savons aujourd’hui que le syndrome métabolique augmente les risques de souffrir de troubles neurologiques et on y retrouve notamment une élévation du taux de sucre sanguin et une résistance à l’insuline qui empêche les cellules d’obtenir le glucose nécessaire à leur fonctionnement. Le syndrome métabolique étant lui-même le résultat d’une surcharge inflammatoire.
Les données actuelles appuient l’idée que l’inflammation périphérique chronique dépendante des allergies modifie l’état inflammatoire du cerveau et influence le fonctionnement (phosphorylation) d’une protéine liée à la maladie d’Alzheimer, ce qui indique que l’allergie peut être un autre facteur à considérer pour le développement et/ou la progression des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. (R)
De plus en plus de chercheurs parlent du lien entre la consommation de sucre et la maladie d’Alzheimer, la qualifiant parfois de diabète de type 3. D’ailleurs, le diabète de type 2 a été associé a une incidence plus importante de maladie d’Alzheimer. Une étude chez la souris a montré que la consommation de sucre augmentait les taux d’Apoe (gène prédisposant à la maladie) et accélérait l’agrégation des protéines amyloïdes-β dans le cerveau. (R) Tous deux mis en cause par de nombreuses recherches.
D’ailleurs, certaines recherches ont montré que les tissus du système nerveux central et du cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer contiennent des cellules fongiques. (R) La candidose s’épanouit d’autant plus que l’on consomme de produits sucrés. Sur ce sujet, vous pourriez être intéressé par cet article, ou celui-ci, ou encore celui-ci et un dernier.
Et ce n’est pas seulement le cas pour la maladie d’Alzheimer. Récemment, une recherche suggère que les enfants autistes peuvent naître déjà colonisés par des champignons, alors qu’une « aspergillose silencieuse » pourrait contribuer ou même être une cause majeure de troubles neurodéveloppementaux dans la petite enfance. (R)
Si la consommation de sucre est une cause évidente de résistance à l’insuline, une étude récente a montré qu’il y a aussi une corrélation avec les sucres testés positifs par l’Alcat test. La positivité au test ALCAT d’un des sucres testés (fructose, canne à sucre et betterave sucrière) indique, chez la majorité des sujets, la présence d’une mutation du gène TCF7L2 qui joue un rôle clé dans le développement des îlots de Langerhans (cellule du foie qui régule la glycémie) et pourrait contribuer à la prévention et au traitement de la résistance à l’insuline. (R)
En ce qui me concerne, j’ai pu vérifier cette information ; j’ai bien des mutations aussi sur ce gène et le test Alcat fait en début d’année, comme celui de 1998, montre une intolérance au sucre de betterave. D’ailleurs, plusieurs aliments testés positifs en 98 le sont encore cette année, comme l’amande, la carotte, le poivron et plusieurs autres. Ce qui laisse penser qu’il y a bien une part de génétique qui sous-tend les intolérances et pas seulement une dysbiose intestinale. La génétique, contrairement à l’idée générale, n’étant pas cependant une fatalité mais bien « juste » une tendance. Nous sommes souvent malade par méconnaissance de notre propre fonctionnement. Comme le disait Léonard de Vinci : » La vitalité et la beauté sont des dons de la nature destinés à ceux qui suivent ses lois. » Une citation que je reprends dans mon livre » Vivante Grâce au Ciel ou à la Science? « , récit de voyage au cœur de la nature norvégienne authentique et au plus profond de notre être.
Les différents aliments dont a fait usage le fils de Sylvia sont classés parmi les anti-oxidants et on sait aujourd’hui que le stress oxydatif est à l’origine de nombreuses maladies, notamment toutes les maladies neurodégénératives.(R)
Certaines études montrent que l’alimentation joue un rôle plus grand que la génétique et les régime d’Okinawa par exemple semble retarder l’apparition des maladies liées à la vieillesse. Au Japon, ils ne consomment ni gluten, ni produits laitiers, beaucoup moins de protéines animales que dans les pays occidentaux, plus de poissons et comme dans le régime crétois, plus de légumes et dans l’ensemble, aussi moins de calories.(R)
La science montre que la restriction calorique apporte des bienfaits.
L’huile de noix de coco semble améliorer les capacités cognitives des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, avec une intensité différente selon le domaine cognitif. L’huile de coco est aussi une alternative intéressante au beurre.(R) Cependant, le beurre clarifié qui ne contient plus ni caséine, ni lactose peut apporter des éléments intéressants comme par exemple la vitamine A.
Des études ont montré que les microorganismes présents dans notre intestin peuvent affecter notre risque de maladies neurodégénératives en envoyant des messages à notre cerveau lorsque survient une dysbiose intestinale (déséquilibre de notre flore intestinale). Notamment, le microbiote des malades d’Alzheimer montrent une faible production de butyrate, un acide gras à chaîne courte qui nourrit les colonocytes et a un effet anti-inflammatoire. Le butyrate est produit par certains micro-organismes dans le colon par fermentation des fibres.(R)(R) Vous pouvez trouver plus d’informations sur ce point dans mon article sur une diète cétogène verte.
La prise de probiotiques pourraient aussi être bénéfique ainsi que la stimulation du nerf vague.
Certaines études suggèrent que l’amélioration de l’alimentation peut entraîner des changements bénéfiques sur notre santé à long terme et réduire la détérioration neurologique.(R) L’espoir reste donc permis, non seulement de prévenir mais aussi d’inverser la progression de la maladie.
Cultivons notre jardin intérieur pour faire fleurir notre être !
Fedora Gellwen