Les 10 raisons principales pour lesquelles les malades d’Hashimoto n’ont pas d’amélioration. Aussi valable pour les autres maladies auto-immunes

Il n’existe pas de moyen unique et facile de gérer l’hypothyroïdie d’Hashimoto, une maladie auto-immune. Même si l’utilisation d’hormones thyroïdiennes peut parfois aider afin de garder la TSH dans les normes de laboratoires, elle ne garantit pas de réussite pour la plupart des patients.

Si vous souhaitez gérer au mieux votre maladie d’Hashimoto, il est important de comprendre les facteurs qui y contribuent.

 

10. L’intolérance à votre traitement hormonal

Beaucoup de suppléments thyroïdiens utilisent de l’amidon de maïs ou de l’amidon modifié qui contient du gluten. Vous devez vous assurer que vos hormones thyroïdiennes sont sans gluten et même sans amidon de maïs car le plus souvent les intolérants au gluten, le sont au maïs. Il se peut que vous preniez chaque jour des hormones avec des protéines alimentaires qui stimulent votre auto-immunité.

 

9. Les suppléments qui stimule l’immunité

La prise de compléments nutritionnels est bien plus complexe qu’on l’imagine. Ils peuvent aider ou aggraver votre réaction auto-immune selon votre dominance immunitaire (TH1, TH2, TH17 etc). Les suppléments tels que l’échinacée, le thé vert (trop riche en aluminium déjà), l’acai, l’astragale, la réglisse, et plein d’autres peuvent dans votre cas aggraver votre situation.
Si vous n’êtes pas au courant de cela, vous pouvez prendre des suppléments qui favorisent une réponse auto-immune. C’est bien pour cette raison que je vous conseille toujours de ne prendre aucun conseil pour argent comptant aussi naturel soit le produit conseillé et par conséquent de faire vos propres tests afin d’obtenir des réponses qui vous seront toutes personnelles. Dans le doute, abstiens-toi ! Sérieusement, pour le corps, le plus simple, le mieux.

 

8. Fixer son attention seulement sur le remplacement de l’hormone thyroïdienne

Beaucoup de patients souffrant de la thyroïde croient que s’ils pouvaient trouver la version idéale de remplacement des hormones thyroïdiennes, ils pourraient corriger tous leurs symptômes. Malheureusement, l’hypothyroïdie d’Hashimoto est une maladie auto-immune complexe et le remplacement de l’hormone thyroïdienne n’est qu’une partie d’un gros casse-tête. Comme toutes les maladies auto-immunes, comprendre les facteurs et tenter au mieux d’agir sur eux sera le plus salvateur.

 

7. Augmentation du stress physique ou émotionnel

Le stress émotionnel active les voies impliquant les messagers inflammatoires. Cette activité crée une poussée auto-immune. Les relations malsaines avec votre conjoint, vos collègues de travail ou vos amis peuvent favoriser des poussées auto-immunes, tout comme un mauvais environnement de travail ou d’autres facteurs de stress chroniques. Si vous avez la maladie d’Hashimoto, vous devez vous créer un environnement émotionnel sain. Les mauvaises relations personnelles ou les mauvais environnements de travail peuvent être préjudiciables aux patients Hashimoto.

De la même manière tout stress physique agit sur le système immunitaire : températures extrêmes, manque de sommeil, mauvaise alimentation, produits chimiques, ondes néfastes, et tout aliment même estampillé sain, auquel vous êtes intolérant. (voir cet article)

 

6. Ne pas être strictement sans gluten

Soit vous êtes 100% sans gluten ou soyons clair, cela ne sert à rien. Choisir de manger sans gluten seulement quand cela ne vous dérange pas trop, n’est pas un régime sans gluten. Si vous n’êtes pas strict sur votre alimentation et que vous continuez à consommer de temps en temps du gluten, un croissant le dimanche ou de la bière ou des aliments frits dans les friteuses qui utilisent la même huile pour les aliments panés, alors vous êtes encore exposés au gluten. Vérifier toutes les étiquettes car le gluten est un déclencheur majeur pour la plupart des patients d’Hashimoto ou d’autres maladies auto-immunes et beaucoup ne peuvent pas améliorer leur santé jusqu’à ce qu’ils soient 100 % sans gluten.

 

5. Ne pas tenir compte des allergies (intolérances) croisées au gluten

Bien qu’un régime strict sans gluten soit un très bon commencement, si vous mangez des aliments qui réagissent de façon croisée avec le gluten, vous ne récupérerez pas. Les aliments croisés ont des protéines de structure similaires au gluten et peuvent déclencher la même réponse immunitaire que si vous mangez du gluten. J’entends souvent parler du lactose mais la caséine, protéine des produits laitiers souvent ignorée, pose le même problème, donc même le lait sans lactose, ou les fromages ne peuvent être une solution. D’autres aliments tels que le maïs, le sésame, l’avoine, le riz peuvent empêcher votre amélioration et votre soulagement tant attendu. J’ai lu que le café aussi pouvait réagir de façon croisée chez les intolérants au gluten. En fait, il est préférable si vous n’obtenez pas les résultats souhaités en supprimant les céréales à gluten, d’éviter tout ce qui est grain, donc aussi l’amaranthe, le sarrasin, le millet, le quinoa, le soja, le chocolat, le tapioca, le chanvre, les graines de chia, les légumineuses etc
Autre allergie croisée, les œufs, très grands allergènes d’ailleurs. Savez-vous que dans les laboratoires, afin de produire une réaction allergique chez les souris lors des expériences, ils utilisent l’albumine d’oeuf?

En général, moins vous avez envie d’abandonner un aliment, plus vous devriez l’éliminer de votre régime alimentaire. Plus l’aliment est pour vous délectable plus vous pouvez être assuré que celui-ci génère une sur-activation de votre système psycho-neuro-endocrino-immunitaire.

 

4. Ignorer votre santé cérébrale

La forme la plus courante de dommages collatéraux chez les patients chroniques d’Hashimoto est la dégénérescence accélérée du cerveau. La dégénérescence cérébrale conduit à des symptômes identiques de l’hypothyroïdie, y compris la fatigue et la dépression. L’inflammation cérébrale grandement liée aux intolérances alimentaires est la plus grande source de dégénérescence neuronale. Je ne peux ici oublier de citer le glutamate et la glutamine comme grandes excito-toxines.

 

3. Ignorer les piques réactionnels d’insuline

Les poussées d’insuline qui suivent la consommation de sucres ou d’amidon (boissons sucrées, desserts, pâtes même sans gluten, riz, pain, pommes de terre etc.) déclenchent une activité inflammatoire qui favorise les poussées auto-immunes. Manger des bonbons tout au long de la journée ou trop manger favorise la surproduction d’insuline, qui peut être identifiée par des symptômes de fatigue ou de fringales de sucre immédiatement après avoir mangé. Si vous avez ces symptômes après avoir mangé cela signifie que vous ne gérez pas vos niveaux d’insuline et la réponse auto-immune d’Hashimoto ou autre sera difficile à apprivoiser.

 

2. Sauter des repas

Lorsque la glycémie devient trop faible, elle élève le messager inflammatoire IL-6 et favorise les poussées auto-immunes. Les symptômes de faible taux de sucre dans le sang sont plus perceptibles entre les repas ou si vous sautez des repas et comprennent les tremblements, la vision brouillée, les étourdissements, l’irritabilité, et la perte de fonctionnement. Si vous sentez un sursaut d’énergie après avoir mangé cela confirme que votre taux de sucre dans le sang était faible. Stabiliser sa glycémie est l’un des enjeux majeurs. Manger plus régulièrement des petits repas à faible index glycémique en évitant les aliments auxquels nous sommes intolérants semble être la meilleure solution face aux maladies auto-immunes.

 

1. La passivité

Le patient passif ne remet pas en question son médecin et ne le conteste jamais. Si vous êtes un patient passif et que vous ne prenez pas votre santé en main, il vous sera difficile d’améliorer votre condition. Le modèle conventionnel est basé uniquement sur l’abaissement de votre TSH avec n’importe quel médicament. Une fois que la TSH est dans les normes de laboratoire, ce modèle n’a rien d’autre à offrir, sauf pour vérifier votre TSH une fois par an. Il faut du temps et des efforts, mais la malade thyroïdienne comme toute autre maladie auto-immune ou non d’ailleurs, demande au malade qu’il se retrousse les manches. Vous devez comprendre les mécanismes sous-jacents,vous devez vous (ré)éduquer. La pleine santé est à ce prix.

Souvenez-vous que l’on est rarement intolérant à tout. Tout le monde n’a pas une génétique aussi pourrie que la mienne et autant de problèmes innés de métabolisme notamment dus à mon histoire in-utéro. Faire ses propres expériences, ses propres tests, oser changer de voie, ne pas agir seulement en suivant ses goûts alimentaires et même le contraire. Certains font « juste » quelques changements et peuvent retourner travailler et pour d’autres c’est plus compliqué.

Fedora Gellwen

Références:
Top 10 reasons Hashimoto’s patients don’t get better
Foods That Can CrossReact With Gluten

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