La glycémie liée aux addictions, troubles psychiques et neurologiques

Cet article fait partie du dossier  » Addictions, troubles psychiques, neurologiques, endocriniens »

Les hormones

Les hormones suivantes : le glucagon, l’insuline et l’adrénaline sont importantes dans la régulation de la glycémie.
Le glucagon et l’insuline sont deux hormones sécrétée par le pancréas avec des effets antagonistes (contraires).
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante, cela signifie qu’elle tend à augmenter la valeur de la glycémie (normalement à 1g/L de sang). L’insuline a un effet opposé, elle tend à abaisser la valeur de la glycémie lorsque celle-ci est élevée .
L’adrénaline inhibe la sécrétion d’insuline et fera donc monter la glycémie.

Dépendance à l’alcool

La dépendance à l’alcool et au sucre ont d’identiques qu’elles apportent un soulagement à ceux qui souffrent de symptômes provoqués par des déficiences neurochimiques et l’hypoglycémie. Ces symptômes sont causés par des carences, elles-mêmes induites par des défauts de fonctionnement métabolique dû à l’intoxication aux métaux lourds et plus généralement aux xénobiotiques (tout élément non utile à la vie) et à la candidose qui en découle. Les métaux lourds perturbent le bon fonctionnement des enzymes, des hormones, l’assimilation des minéraux nécessaires à un bon équilibre etc …

Toutes les drogues augmentent rapidement la glycémie en mobilisant le glycogène hépatique.

Les fumeurs qui disent que la cigarette les stimule, se serviraient de la cigarette pour pallier à l’hypoglycémie. D’ailleurs la compensation alimentaire à l’arrêt de la cigarette et la prise de poids est un phénomène très courant et bien connu.

La caféine

La caféine provoque l’augmentation de l’activité nerveuse avec la libération d’adrénaline et augmentation des niveaux de dopamine. Le stress comme l’activité physique augmentent le taux de catécholamines (dopamine, noradrénaline, adrénaline) dans le sang.

L’adrénaline

L’adrénaline, qui est un neurotransmetteur mais aussi une hormone, cause plusieurs effets tels que l’augmentation du rythme cardiaque, de la contractilité du cœur, de la pression, de l’apport de sang aux muscles, la diminution de l’apport de sang aux autres organes (excepté le cerveau) et la libération de glucose par le foie et inhibe l’insuline. Elle va donc empêcher la régulation du taux de glucose dans le sang en bloquant l’insuline.

Toute libération d’adrénaline va donc faire monter le taux de sucre dans le sang.
Quant à la dopamine, la modulation de sa concentration a des répercussions importantes : par exemple les effets des amphétamines et autres drogues sont dues à l’augmentation de l’activité de la dopamine (entre autre).

Le cannabis

Le cannabis semble permettre une baisse de l’insuline à jeûn, et une diminution de la résistance à l’insuline, ce qui cacherait les sensations d’hypoglycémie, et pourrait alors aider les diabétiques. Mais comme le café ou la cigarette, l’inhibition de l’enzyme monoamine oxydase en agissant sur le taux de neurotransmetteurs va perturber la glycémie à la hausse et engendrer une prolifération du candida. Nous sommes à nouveau en présence du serpent qui se mord la queue.

D’autres recherches sont nécessaires pour éclaircir comment toutes ces drogues agissent sur le métabolisme.

Fedora Gellwen

http://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9ine Caféine
http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2012/09/09/ethanol-alcohol-and-fructose.aspx
http://www.unairneuf.org/2012/09/mythe-addiction-nicotine-molimard-formindep-has-3.html
http://ufcmed.org/cannabis-medical/maladie/cannabis-perte-appetit-amaigrissement/
http://www.amjmed.com/article/S0002-9343(13)00200-3/abstract
http://lyon-sud.univ-lyon1.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1320402909243

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