Addictions, candida et acétaldéhyde

Cet article fait partie du dossier  » Addictions, troubles psychiques, neurologiques, endocriniens »

Il est préférable de lire les autres articles du dossier avant celui-ci afin de bien comprendre les liens, même si cet article peut malgré tout être lu de manière indépendante.

Candidose et acétaldéhyde

L’intoxication aux métaux lourds génère de nombreux problèmes métaboliques, immunitaires, enzymatiques, elle est largement reliée à l’hypoglycémie et à de multiples troubles neurologiques et psychiques.

De ce point de vue, on peut penser effectivement que les drogues en tout cas au départ viennent aider à combattre certains symptômes, tout en les entretenant cependant puisqu’elles amènent encore plus de pollution aux corps, inhibent la monoamine oxydase, augmentant ainsi le taux de sucre dans le sang. Le taux de sucre élevé profite au candida, qui va entraîner une rétention des toxiques, dont il profite aussi.

Cette intoxication aux métaux lourds qui affaibli le système immunitaire, la pilule contraceptive, les antibiotiques, la chimiothérapie, les corticoïdes, les immunosuppresseurs, le stress, la mauvaise alimentation et toutes les addictions participent tous à la prolifération du candida.

Le candida libère de nombreuses toxines (environ 80 connues) dont l’acétaldéhyde qui remonte au cerveau en se liant aux globules rouges, aux enzymes et aux protéines.

Lorsque l’on consomme de l’alcool, le corps le transforme en acétaldéhyde, mais le candida qui se nourrit du sucre de l’alcool va engendrer lui aussi une forte production d’acétaldéhyde.

L’acétaldéhyde favorise la dépendance aux substances toxiques. Elle altère la fonction normale du cerveau et se combine dans le cerveau à deux neurotransmetteurs clés, la dopamine et la sérotonine.

Le tabac, l’alcool, le sucre augmentent l’acétaldéhyde dans le corps et crée encore plus d’addiction.

On voit ici le véritable cercle vicieux dans lequel les toxiques augmentent la présence du candida qui lui augmente la dépendance aux toxiques et aussi entretient donc les dérèglements de la glycémie. (Ce qui explique pourquoi en changeant d’alimentation, j’ai enfin pu arrêter mes addictions.)

L’acétaldéhyde entraîne différents symptômes :

Troubles de la mémoire
Diminution de la capacité à se concentrer (cerveau dans le brouillard)
Dépression
Réflexes ralentis
Léthargie et l’apathie
Irritabilité accrue
Énergie mentale diminuée
Réactions d’anxiété et de panique
Diminution de l’acuité sensorielle
Une tendance accrue à la dépendance à l’alcool, le sucre, la cigarette
Diminution de la libido ou l’inverse
Augmentation des problèmes liés au syndrome prémenstruel

Liste non exhaustive bien-sûr, les symptômes de la candidose étant très vaste, difficile de dire ceux que l’on pourrait attribuer uniquement à l’acétaldéhyde

Les hauts niveaux chroniques d’acétaldéhyde dans les tissus compromettent le processus normal de recyclage de la forme active de la vitamine B3 (niacin, vitamine PP, acide nicotinique) (NAD).
Il est évident que dans une situation d’intoxication chronique à l’acétaldéhyde, des niveaux normaux de vitamine B3 apportés par l’alimentation peuvent être insuffisants pour fournir des niveaux optimum au cerveau. Cette même vitamine B3 est aussi impliquée dans la dégradation de la tyramine (toxine) obtenue par fermentation de la tyrosine (acide aminé). Nous avons vu plus haut que les personnes prenant des antidépresseurs inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) devaient éviter les aliments contenant de la tyramine.

Les personnes atteintes de candidose devraient aussi éviter la tyramine, d’autant plus lorsqu’elles sont sous le joug d’une ou de plusieurs addictions qui va désactiver la monoamine oxydase comme le café, la cigarette, le cannabis, l’alcool…

Le candida qui est un dysmorphique, c’est à dire capable de vivre sous deux formes, parfois levure, parfois champignon, il est grand consommateur de vitamine B en général et donc de vitamine B3. La forme champignon, comme tous les autres champignons est une vraie éponge à métaux lourds.

Lien entre niacine et la pellagre

La pellagre est une maladie qui est apparue plutôt chez les personnes se nourrissant exclusivement de maïs, qui ne contient pas de tryptophane (acide aminé, précurseur de la niacine mais aussi de la sérotonine d’ailleurs).
Certains firent un lien avec l’ergotisme, qui est le résultat d’un empoisonnement à long terme, suite à l’ingestion de toxines produites par l’ergot du seigle, celui-ci étant un champignon qui infecte le seigle et d’autres céréales. D’autres pensèrent à des microbes, des champignons, ou à un microorganisme présent sur le grain ou dans la farine.
On retrouve ici des liens avec les céréales, la candidose, la carence en niacine, et les addictions.

La carence en niacine est souvent liée à l’alcoolisme, la toxicomanie, et d’autres types de dépendance. Mais comme d’habitude qui de la poule ou l’oeuf ? Car l’addiction pourrait tout à fait être une tentative de soins des symptômes, en tout cas au départ. Et surtout, l’addiction serait directement due à la présence du candida, qui par ces toxines comme l’acétaldéhyde pousse les personnes atteintes à consommer des toxiques.
Bien-sûr l’addiction entretient le problème et même l’aggrave.

La carence prolongée en niacine (vitamine B3 ou PP) mène à la pellagre.

Les symptômes de la pellagre se traduisent par des irritations de la peau avec des rougeurs du visage, du cou et des membres (rougeurs qui ressemblent à un coup de soleil), une faiblesse musculaire, des étourdissements ou vertiges, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une perte d’appétit, une inflammation des muqueuses de la bouche et une langue rouge et enflée, ainsi que des troubles psychiques (mauvaise humeur, irritabilité, anxiété, dépression).

Depuis les débuts de cette maladie datant du 18 e siècle, le monde a assisté à un autre type de pellagre: une sorte de pellagre qui n’est pas causée par la malnutrition, mais par l’intoxication médicamenteuse et touche les patients qui sont traités par certaines formes de chimiothérapie sous la forme de trois-mercaptopurine par exemple. Les chimiothérapies sont connues pour induire des candidoses.

Et toute forme d’intoxication qui détériore le métabolisme, le fonctionnement des enzymes, le système immunitaire, le système neurologique, endocrinien, la flore intestinale aura une influence néfaste sur la capacité du corps à se défendre des micro-organismes en général et du candida en particulier.

Fedora Gellwen

http://www.bmj.sk/2006/107067-01.pdf Chronic polysystemic candidiasis as a possible contributor to onset idiopathic Parkinson disease
http://u995.lille.inserm.fr/tag/candida-albicans/page/2/
http://newswire.pro/candida_yeast.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pellagre

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