L’intelligence décline, l’obésité est en augmentation

Le déclin de l’intelligence

Une étude de 2013 indiquait que l’intelligence avait décliné depuis le 19ème siècle. Les occidentaux ont perdu 14.1 points de QI. Et ce malgré l’effet Flynn qui, au contraire, notait une augmentation de l’intelligence jusqu’en 1950. Le déclin serait surtout en cours depuis ce nouveau siècle. (R)

Mais le QI n’est pas le seul indicateur utilisé dans les études. Plusieurs études ont analysé le temps de réaction pour appuyer sur un bouton en réponse à un stimulus. Le Dr te Nijenhuis et ses collègues qui ont analysé 14 études sur l’intelligence faites entre 1884 et 2004 indiquent que la réaction visuelle à un stimulus est passée de 194 millisecondes à 275 millisecondes durant le 20ème siècle (la différence ne serait pas liée aux techniques de mesure) (R) (R) (R)

Une part de ce déclin s’expliquerait par le fait que les femmes plus « intelligentes » feraient moins d’enfants. C’est en tout cas ce que supposent certaines études.

Le Dr Gerald Crabtree, professeur de pathologie et de biologie du développement à l’université de Stanford pense plutôt que cette « réduction de l’intelligence s’est produite lorsque nos ancêtres ont commencé à vivre dans des sociétés à forte densité (villes) et à avoir accès à un approvisionnement régulier en nourriture. Ces deux éléments pourraient avoir résulté de l’invention de l’agriculture, qui s’est produite il y a environ 5 000 à 12 000 ans. »

L’effet Flynn pourrait avoir reflété l’amélioration des conditions de vie après la seconde guerre mondiale comme une meilleure hygiène, une meilleure alimentation ou éducation. Les facteurs environnementaux se dégradant de plus en plus les dernières décennies avec l’utilisation des pesticides et autres perturbateurs endocriniens, l’alimentation industrielle, cela pourrait tout à fait expliquer l’effet Flynn négatif observé les dernières décennies. La décroissance du QI ayant surtout cours depuis 1975.

Bernt Bratsberg et Ole Rogeberg, deux chercheurs Norvégiens ont testé les performances intellectuelles des jeunes hommes nés entre 1962 et 1991 durant leur service militaire obligatoire. Leur étude ne soutient pas l’idée de la perte d’intelligence due à une reproduction affaiblie chez les femmes plus intelligentes comme le supposaient certaines études. Leur étude montre clairement des causes environnementales comme des changements de l’éducation, de l’exposition aux médias ou la détérioration de la nutrition ou de la santé. (R)

L’épidémie d’obésité

Récemment, l’organisation mondiale de la santé OMS a mis en garde contre l’épidémie d’obésité en Europe. Près des deux tiers des adultes et un enfant sur trois souffrent de surpoids ou d’obésité, et ces taux continuent d’augmenter.

Au moins 1,3 million de décès par an sont associés au surpoids et à l’obésité. Selon l’OMS, 13% des décès en Europe peuvent être directement liés à l’obésité.

L’obésité figure parmi les principaux déterminants de la mortalité et de l’invalidité dans en Europe. Elle est une cause majeure de maladies non transmissibles mais aussi de risque de gravité et de mort par le Covid 19. Elle est aussi un risque majeur de 13 types de cancer différents, du diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

Conclusion

Le déclin de l’intelligence se poursuit alors que l’obésité, comme beaucoup d’autres maladies ne cessent d’augmenter. D’après l’étude norvégienne, les causes sont environnementales. Selon l’INVS, la nutrition est le premier pilier de la santé physique et mentale. Le changement est nécessaire, aucun doute. C’est vrai qu’il peut être difficile à maintenir car ce n’est pas tant une question de volonté que d’équilibre. Trouvez sa propre voie peut être difficile mais elle est gage de bien-être et d’épanouissement. Je vous souhaite d’y parvenir et si jamais vous avez besoin d’aide, sachez que je propose des consultations afin de vous permettre d’adapter votre nutrition à votre organisme.

Fedora Gellwen

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