Le fructose est-il un meilleur sucre ?

On estime qu’il y a 3 siècles, la consommation de sucre devait être de moins de 2,3 kg par personne et par an et elle atteint aujourd’hui une moyenne de 46 kg. Comme c’est une moyenne, on sait que certains consomment près de 100 kg de sucre par an.

La consommation dans les pays industrialisée semble subir une légère baisse les dernières années au profit d’un autre sucre le fructose.

On sait facilement que le fructose se trouve dans les fruits, le miel, les différents sirops, les pâtisseries, les sodas et jus de fruits mais il est souvent moins évident que l’on en trouve aussi dans les boissons pour sportifs, les boissons protéinées, les barres alimentaires, les soupes préparées, même les pilules de vitamines et dans bien d’autres produits préparés pour ne pas dire presque tous.

Le fructose a bonne presse mais est-ce réellement justifié ?

Les problèmes engendrés par le fructose :

Bien évidemment les soucis de santé ne peuvent jamais être attribués à une seule cause. Il y a une explosion des maladies environnementales qu’entraînent une addition de conditions délétères. Comme de nombreuses recherches montrent le lien entre les maladies et les métaux lourds, autant révèlent un lien entre la consommation de fructose et de nombreuses pathologies. Il semble que cette consommation peut être rajoutée aux causes majeures. D’après les résultats d’études elle est liée à l’hypoglycémie, à la résistance à l’insuline, au cancer, à l’obésité, à l’artériosclérose, aux maladies cardiaques, à la fatigue, à l’épuisement des surrénales, aux problèmes de peau, au taux élevé de triglycérides, à l’hypertension, à la résistance à la leptine, au stress oxydatif, et le grand gagnant des problèmes de notre temps le syndrome métabolique.

Le fructose, un métabolisme particulier :

Les grands consommateurs de fructose dont font partie les frugivores parlent bien de ce métabolisme particulier.
Lorsque l’on mange du glucose, la production d’insuline augmente afin que le sucre puisse être absorbé par les cellules. Il y a aussi une augmentation de la leptine, cette hormone qui régule l’appétit et le stockage des graisses et une diminution de la ghréline, l’hormone de la faim.
Le fructose agit différemment, contrairement au glucose il n’augmente pas la production d’insuline, ne diminue pas la ghréline et ne stimule pas la production de leptine. On comprend bien les problèmes que peut engendrer cette absence de signaux.
Le fructose est préférentiellement métabolisé en graisse dans le foie, et en manger de grandes quantités a été relié a un métabolisme négatif et des effets endocriniens.

D’autres problèmes moins cités :

L’intoxication aux métaux dont nous souffrons tous plus ou moins étant liée à la candidose, manger du fructose est loin d’être la meilleure solution, car les levures se nourrissent de sucre peu importe sa forme. Comme nous sommes tous plus ou moins plutôt envahis par ce parasite, notre système digestif transforme les sucres en alcool par fermentation, il en est de même pour le fructose. Tous les sucres rapidement assimilables seront ainsi traités.
Les fruits sont souvent conseillés pour retrouver l’équilibre acido-basique et basifier le corps alors qu’en vérité le fructose est générateur d’acide urique tout comme les protéines animales. L’acide urique est le problème des crises de goutte qui font terriblement souffrir.
Du coup, en entraînant une sécrétion d’acide urique, le corps afin de tamponner ce trop d’acidité va puiser dans les réserves de minéraux et on obtient alors l’effet inverse de celui que l’on recherchait.
Le Dr Paul Eck , fondateur de la science de l’équilibrage nutritionnel, pense que la surconsommation de fructose bouleverse le métabolisme du cuivre possiblement en agissant sur les glandes surrénales. Le fructose interfère également avec le métabolisme du magnésium dans votre corps, ce qui peut accélérer la perte osseuse.

Quelles conclusions tirer de ces données ?

Consommer le moins de sucre possible et même de fructose permet d’améliorer les conditions face à la maladie.
Si l’on consomme le fructose sous forme de jus ou pire de sirop on aggrave encore le problème. Le fruit est bien une source de fructose qui peut nuire à votre santé si vous en mangez en grandes quantités. D’autant plus si vous êtes déjà malade avec un métabolisme fragile.
Pour obtenir de réels résultats de mieux-être vous devriez vous en tenir aux baies qui sont les fruits contenant le moins de sucre et des antioxydants intéressants, pour le reste il vaut mieux les éviter afin d’obtenir une santé optimale, où de s’en tenir à de petites quantités pour les personnes ayant la santé.

photomyrtille

Mon avis :

Personnellement, je mange exceptionnellement des baies lorsque j’en trouve à l’état sauvage dans la nature. Beaucoup défende leur grande consommation de fruits en s’appuyant sur le fait que la cellule a besoin de sucre pour l’énergie. Par expérience, je n’ai jamais eu autant d’énergie que lorsque je fuis le plus possible le sucre sous toutes ses formes, d’ailleurs, dès début 1900, la diète cétogène a été utilisée pour guérir de sérieux troubles neurologiques. Ce régime a été arrêté lorsque sont venus sur le marché les antiépileptiques dans les années 50. De plus en plus de chercheurs s’intéressent à nouveau à cette façon de s’alimenter.
L’énergie que l’on a lorsque l’on mange très peu sucré n’a rien à voir avec celle obtenue par la consommation de fructose ou de sucre en général, cette dernière me fait penser plutôt à l’excitation motrice et psychique que l’on peut expérimenter lors d’une phase maniaque.

Fedora Gellwen