Inverser les troubles neurodégénératifs est possible

Il y a peu, je discutais avec deux amis de l’île de Groix de la maladie d’Alzheimer ; leur mère respective étant atteinte de cette maladie.  Effectuant des recherches et lectures depuis bientôt douze ans sur les troubles neurologiques, leurs causes et les moyens hygiéno-diététiques de les soulager, voire les guérir, ou de les prévenir ; je leur ai dit que la maladie d’Alzheimer pourrait être éviter et qu’elle peut même être inversée ou au moins améliorée et ralentie. J’ai précisé que bien-sûr, ce n’est pas facile à mettre en place mais possible. Certaines études le montrent. (R)

Ils étaient grandement incrédules et peut-être l’êtes-vous également.

Si vous suivez mon travail depuis un moment, avez lu un certain nombre de mes articles ou vu les vidéos, vous avez compris que récupérer le fonctionnement de son cerveau ne ressemble pas à la prise d’un remède miracle, mais malgré tout, en agissant progressivement, c’est accessible à tous. Pour autant, une prise en charge globale des perturbations sous-jacentes entraînant la dégénérescence du cerveau, pourrait améliorer les déficiences retrouvées dans la maladie d’Alzheimer mais d’autres maladies neurologiques.

La vue globale des facteurs observés dans la maladie et leur correction pourrait même inverser la maladie.

Comme dans d’autres maladies (pour ne pas dire toutes finalement) on observe : un déséquilibre de la flore intestinale, des perturbations de la glycémie, hormonales, métaboliques avec un hypométabolisme du glucose dans certains zones du cerveau. On retrouve également un stress oxydatif élevé, de l’inflammation et des carences nutritionnelles.

Les neurones ne pouvant plus être nourris par le glucose, peuvent l’être par les corps cétoniques et relancer le fonctionnement cérébral. J’en ai parlé dans une vidéo que je vous invite à visionner.

Candida : cétones versus sucres

Les corps cétoniques apparaissent lorsque le corps doit changer de carburant préféré et que le glucose sanguin devient trop faible. C’est pourquoi, le régime cétogène, pauvres en glucides (sucre et féculents) et riches en graisses, a un impact neuroprotecteur. (R)

Le régime cétogène permet de diminuer le glutamate qui excite les neurones et entraînent leur mort. Les corps cétoniques augmentent le fonctionnement des mitochondries, productrices d’énergie.

Les interventions diététiques représentent aujourd’hui, les meilleures chances de diminuer l’impact des troubles neurologiques mais je pense qu’il faut agir sur différents facteurs.

L’apport de cétones par le biais de l’huile de MCT, acides gras à chaînes moyennes et de l’huile de coco, qui permet d’apporter du carburant facilement utilisable, n’a pour l’instant pas montrer de réelle efficacité lors d’une démarche isolée. (R)

Limiter l’inflammation et le stress oxydatif demande une vue d’ensemble de nombreux facteurs, si besoin, je peux vous aider à y voir plus clair.

Cultivons notre jardin intérieur pour faire fleurir notre être !

Fedora Gellwen

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