Principales maladies mentales
Les troubles anxieux qui rassemblent l’anxiété généralisée, les troubles obsessionnels-compulsifs, les phobies …
La dépression, avec les problèmes de sommeil, la fatigue, les idées noires et suicidaires. La probabilité de souffrir de dépression un jour est de 10% chez les hommes et de 20% pour une femme.
Le trouble bipolaire toucherait de 1 à 2% de la population française. Il est caractérisé par une alternance d’épisodes d’exaltation de l’humeur dites phases maniaques avec excitation psychique et motrice et des phases dépressives voire mélancoliques.
Les troubles psychotiques avec perturbation de la pensée, des perceptions, de la relation sociale, de la motricité. La schizophrénie en fait partie et sa prévalence est entre 0,5 et 2%
Les troubles de la personnalité : paranoïaque, borderline, narcissique… qui touche le fonctionnement relationnel, l’affectivité, la cognition et le contrôle des impulsions.
L’autisme touche quelques 600 000 personnes.
L’hyperactivité, les comportements alimentaires perturbés….
On observe des perturbations des messages nerveux dans les troubles psychiques. En effet les neurotransmetteurs contrôle notre état mental, notre conscience, nos émotions et notre comportement. Car même des petits changements dans les complexes de neurotransmetteurs peuvent contribuer au développement de problèmes neurologiques.
C’est pour cela qu’il a été développé des traitements comme les neuroleptiques, anti-dépresseur, anxiolitiques etc sensés rectifier les différents influx de neurotransmetteurs.
Les neurones
Les neurotransmetteurs sont le langage du système nerveux, ils permettent d’envoyer des messages entre les différents neurones, de transmettre l’influx nerveux.
Chaque neurotransmetteur correspond à une partie bien précise du système nerveux et donc à des fonctions particulières.
Les neurotransmetteurs sont synthétisés dans les neurones, puis libérés au niveau d’une zone de jonction avec d’autres neurones ou cellules, nommée la synapse et vont se fixer sur le récepteur et passer un message. Chaque neurotransmetteur a son ou ses messages.
Un mauvais fonctionnement entraîne des symptômes voire une pathologie.
Pour être considéré comme neurotransmetteur, il doit être produit à l’intérieur d’un neurone et produire un effet sur le neurone post-synaptique. Après son émission, il doit être désactivée rapidement.
On a environ 60 molécules considérées comme neurotransmetteurs. Ils sont divisés en catégories.
Les neurotransmetteurs classiques comme l’acétylcholine, la sérotonine, la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline,le glutamate, l’aspartate, la glycine, GABA, l’histamine …
Les neurotransmetteurs neuropeptides : VIP, substance P, neuropeptide Y, somastatine, vasopressine, agiotensine, agiotensine II, oxytocine, gastrine, cholécystokinine, thyrotropine, insuline, glucagon, calcitonine, neurotensine, bradykinine …
D’autres molécules sont aussi importantes pour le mental, ce sont les hormones. Celles-ci sont sécrétées par les glandes endocrines et circulent dans le sang et agissent à très faible dose. Contrairement aux neurotransmetteurs qui agissent à forte dose et directement au niveau des neurones comme nous l’avons vu.
Il existe aussi ce que l’on appelle des neurohormones qui sont sécrétées par des neurones mais circulent dans le sang. La noradrénaline est parfois une hormone et parfois un neurotransmetteur. L’œstrogène, hormone bien connue agit aussi comme neuromodulateur au sein des neurones. Et d’autres encore …
Le microbiote :
Notre microbiote intestinal est l’ensemble des microorganismes qui nous habitent. Il pèse entre 1,5 et 2 kg.
Le microbiote communique avec notre cerveau et notre cerveau communique avec lui.
De plus en plus d’études révèlent que les changements dans la composition du microbiote influencent la physiologie. Elles montrent que le microbiote agit sur le système nerveux central, grâce aux neurotransmetteurs, aux hormones et au système immunitaire. Et il influence le fonctionnement du cerveau et donc le comportement.
On estime que 80% des neurotransmetteurs sont générés par le microbiote.
Des expériences ont été faîtes sur des souris. En inversant les microbiotes d’une souris docile et d’une autre agressive, on inverse leur comportement, la première devient belliqueuse et la seconde obéissante.
L’on sait aujourd’hui, même si on a encore du mal à l’admettre que notre flore intestinale agit sur la régulation de l’anxiété, de l’humeur, de la cognition, de la douleur… etc
Donc, la meilleure façon de réduire les troubles psychiques devient au vu de ces données, de moduler la composition du microbiote par des modifications alimentaires.
Je rappelle ici (et vous invite à consulter les autres articles du blog) que l’intoxication aux métaux lourds détériore justement la flore intestinale, entraînant un dysfonctionnement du système immunitaire qui devient Th2 dominant, c’est à dire qu’il laisse proliférer les parasites, dont le grand gagnant est le candida.
Cultivons notre jardin intérieur pour faire fleurir notre être !
Prenez soin de vous et portez vous au mieux.
Fedora Gellwen