Trouvez-vous que votre cerveau pense trop ? Aimeriez-vous vous endormir plus rapidement ?
Vous sentez-vous anxieux ?
Souffrez-vous de douleurs chroniques ? de fibromyalgie ? de syndrome du côlon ou de l’intestin irritable ?
Alors peut-être devriez-vous réduire le glutamate Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur, impliqué dans différents troubles du cerveau : migraines, autisme, TDHA, syndrome de fatigue chronique, maladie de Huntington, diabète de type 2, SLA, fibromyalgie, jambes sans repos, idées suicidaires, épilepsie, schizophrénie, trouble bipolaire, syndrome métabolique…
Diminuer les apports de glutamate est efficace pour améliorer les symptômes du syndrome de la guerre du Golfe, de la fibromyalgie ou de l’intestin irritable.
Réduire les apports alimentaires de glutamate
Le glutamate est ajouté aux aliments pour renforcer leur goût. Et vous pousser à en manger plus. Il est le responsable du goût umami
Les sources de glutamate
Quel que soit le mécanisme impliqué, des recherches ont montré que diminuer la concentration de glutamate dans le sang permet de baisser le taux dans le cerveau et est associé à une amélioration des résultats neurologiques.
Exhausteur de goût dans ces aliments
Bouillon cube – Mélange d’épices – Sauces – Soupes – Gâteaux apéritifs – Plats asiatiques – conserves de légumes – Boissons gazeuses – Jus de fruits – Viandes préparées ou fumées
Dès que l’aliment est industriel il peut contenir du glutamate.
Le glutamate libre peut être caché sous différents noms :
On le trouve sous ces E : E 620 (glutamate monosodique) ; E 621 (glutamate de sodium) ; E 622 (glutamate monopotassique) ; E 623 (glutamate de calcium) ; E 624 (glutamate d’ammonium) ; E 625 (glutamate de magnésium)
Mais aussi sous ces noms :
L’extrait de levure, tout ce qui est hydrolysé, le caséinate de calcium, la levure autolysée, les protéines texturées, la gélatine, les protéines de soja, la protéine de petit-lait, le carraghénane, les bouillons, les arômes (même naturels), la maltodextrine, l’acide citrique, la pectine, le lait en poudre, la sauce de soja, tout ce qui est enrichi en protéines, l’amidon de maïs, sirop de maïs et l’amidon modifié.
L’aspartame et l’acide aspartique
Les sources naturelles de glutamate libre :
Les aliments bien mûrs, vieillis, fermentés : fromages, charcuterie, la sauce de soja et protéines de soja, la sauce de poissons, bouillons de viande et d’os, orge maltée utilisé dans les pains et la bière
Quelques végétaux : champignons, tomates mûres, petits pois, noix, jus de raisin, maïs, sauce soja, algues
Les viandes du supermarché sont souvent injectées de glutamate.
Les excitants comme le café augmente le glutamate cérébral
Aider la réduction du glutamate dans le cerveau
Taurine : La taurine a une structure similaire et se lie aux récepteurs du GABA. (R)
Magnésium : le magnésium inhibe les récepteurs à glutamate (NMDA) (R)
NAC : la N-acétylcystéine permet de réduire le glutamate cérébral (R)
Coenzyme Q10 : présente de puissantes propriétés anti-glutamate. (R)
PQQ ; la pyrroloquinoline quinine protège le cerveau de la neurotoxicité induite par le glutamate. (R)
Lithium orotate : diminue les niveaux de glutamate dans le cerveau (R)
B6 : sous la forme active P5P est nécessaire pour faire fonctionner l’enzyme acide glutamique décarboxylase ou GAD qui permet de convertir le glutamate en GABA. Le glutamate excite et le GABA calme (même si parfois cela peut ne pas être le cas) (R)
Bifidos bactéries : ces micro-organismes stimulent la production de GABA (R)
Certainement d’autres compléments peuvent baisser le niveau de glutamate mais ma préférence va pour ceux suscités.
Certaines plantes reconnues calmantes peuvent aussi aider mais elles contiennent aussi des anti nutriments qui peuvent venir interférer comme les salicylates : le bacopa, l’aswaghanda, la valériane, le kava, la mélisse, la grande camomille, la passiflore.
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Fedora Gellwen