Vaccins anti-covid, lequel est le moins pire ?

Chaque vaccin comme chaque médicament a des effets secondaires chez une partie de la population. Il suffit de lire la liste des effets secondaires potentiels mentionnés sur les notices d’utilisation.

Le plus important étant de pouvoir évaluer la balance bénéfice-risque pour soi-même avant de prendre une décision.

Pour évaluer cette balance, il faut regarder l’efficacité de chaque vaccin et ses risques potentiels. La durée de la protection conférée par les vaccins reste inconnue, les essais cliniques étant toujours en cours.

Cet article fait suite à VACCINS ANTI-COVID : COMMENT ÇA MARCHE ? que je vous invite à lire puisqu’il détaille déjà les vaccins qui sont à ce jour (07 avril 2021) sur le marché.

Jansenn de Johnson-Johnson

L’efficacité annoncée est de 85 % contre les formes graves et 66 % contre les formes modérées de covid 19.

C’est un vaccin à vecteur viral vivant non réplicatif, exprimant la glycoprotéine Spike donc jamais approuvé auparavant, tout comme les vaccins à ARN que sont les vaccins Pfizer ou Moderna. Le produit contient des organismes génétiquement modifiés (OGM).

 Il fait l’objet d’une surveillance particulière. (R)

Spoutnik V, le vaccin russe

Selon une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet mardi 2 février 2021, et validée par des experts indépendants, le vaccin russe Spoutnik V réduit de 91,6% le risque de contracter une forme symptomatique de la Covid-19. Une efficacité qui serait similaire chez les personnes âgées. (R)

Comme le vaccin AstraZeneca (qui s’appelle maintenant le Vaxzevria), le Janssen et le Spoutnik V sont des vaccins dits « à vecteur viral. » (voir l’article proposé au-dessus) Mais contrairement au vaccin du laboratoire britannique qui se base sur un adénovirus de chimpanzé, le vaccin russe utilise deux adénovirus humains qui diffèrent entre la première et la deuxième injection. Selon le fabricant, cette technique permet d’obtenir une meilleure réponse immunitaire.

Sinopharm, le vaccin chinois

Le vaccin a été adsorbé sur 0,5 mg d’hydroxyde d’aluminium et les essais cliniques comparent -– un groupe recevant le vaccin avec l’antigène et l’hydroxyde d’aluminium et un groupe placebo qui contient une solution saline stérile tamponnée au phosphate et l’adjuvant (hydroxyde d’aluminium) Comme d’habitude d’ailleurs, ce qui présente un énorme problème scientifique puisque justement l’aluminium est l’adjuvant neurotoxique qui peut déclencher des myofasciite à macrophages. (R)

Effets secondaires

La plupart des effets indésirables sont considérés légers et comprennent souvent des syndromes pseudo-grippaux, des réactions cutanées au point d’injection, des céphalées ou de l’asthénie. Donc, la balance bénéfice/risque est estimée positive.

Allons voir ce que présente les données de l’ANSM.

Vous trouverez sur cette page un point de situation sur la surveillance des vaccins sur la période du 19 mars au 25 mars et en téléchargement un suivi des cas d’effets indésirables.

1 652 000 injections ont été réalisées cette semaine là et au total 9 815 000 depuis le début de la vaccination

Les effets secondaires sont répertoriés suivant leur gravité et éventuellement la survenue des décès possiblement imputables.

Au total, depuis le début de la vaccination, plus de 20 000 effets indésirables ont été notifiés et 25% d’entre eux sont considérés graves, c’est-à-dire environ 5000 et 389 décès.

Voici un tableau qui permet une comparaison plus aisée entre chaque vaccin

Les effets indésirables graves sont des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux, insuffisance cardiaque, maladie pulmonaire, maladie hémorragique, thrombose, paralysie faciale et parfois le covid 19 (119 cas avec le vaccin Pfizer)

3,77 fois plus de vaccins Pfizer ont été injectés par rapport à l’Astrazeneca, mais 10,41 fois plus de décès ont été notés. Il faut se souvenir que la population visée n’est pas la même, pour cette raison je ne tiens pas compte des tranches d’âge particulièrement touchées par l’un ou l’autre vaccin.

Le site politologue qui répertorie tous les chiffres mondiaux concernant le Covid   annonce 144.32 morts pour 100 000 habitants en France, ce qui donne 0.14% de morts. En comparaison, le Cominarty fait 4.8 morts pour 100 000 injections. Le Covid est donc 30 fois plus mortel que le vaccin Pfizer.

Je me permets de mettre ces chiffres en lumière face à la pandémie de diabète, de cancer, de maladies vasculaires, de fibromyalgie, de troubles de l’attention, de maladies intestinales, thyroïdiennes, d’autisme, etc. Au total, plus de 20 millions de malades chroniques, ceux-là même qui sont les plus susceptibles de développer des formes graves de la Covid, soit près de 30% de la population française. Des maladies chroniques qui selon l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) ont en grande partie pour causes l’environnement et nos comportements.

Prendre soin de son hygiène de vie, limite les risque de maladies chroniques, renforce le système immunitaire (une vidéo à visionner) et cerise sur le gâteau, améliore grandement le bien-être en augmentant la joie de vivre.

Risques particuliers

75% des effets secondaires sont chez les femmes, c’est un phénomène déjà connu et le professeur Shoenfeld, spécialiste mondial des maladies auto-immunes, précise que les femmes ont un système immunitaire plus fort.

Effectivement, le principal risque des vaccins, c’est qu’ils peuvent déclencher une réponse immunitaire innée excessive. Il peut y avoir une forte production d’interférons de type I, associés à l’inflammation ainsi qu’à des manifestations auto-immunes. (R) Si vous ou quelqu’un de votre famille proche souffrez déjà de maladies auto-immunes ou y êtes prédisposé, vous êtes plus à risque de déclencher des effets indésirables avec les vaccins à ARN. Les personnes avec un groupage HLA DRB1 restent donc plus à risque de développer des réactions inflammatoires excessives comme avec les vaccins avec adjuvants. (R) (R)

Alors, si vous voulez (ou devez) vous faire vacciner, lequel choisir?

En ce qui me concerne, étant une femme, avec un HLA DRB1 (entre autre), une myofasciite à macrophages due à l’aluminium des vaccins et ayant toujours eu d’importants effets secondaires suite à chaque vaccin, une prédisposition génétique à l’inflammation, un système nerveux ultra-réactif, une fragilité indéniable, je ne pourrais choisir entre la peste ou le choléra, je préfère prendre le risque du Covid. Alors malgré ce que j’entends ici et là, je préfère rester optimiste.

Si on me mettait un pistolet sur la tempe et que je devais vraiment en choisir un, je crois que j’éviterais les vaccins à ARNm dont on ne sait rien encore finalement, je ne pourrais me tourner vers un vaccin avec aluminium ni les vaccins à vecteur viral donc je sortirais ma carte Joker et tout irait bien. Dans mon cas, aucun n’est moins pire que l’autre, chacun présente les mêmes risques de tempête cytokinique comme vous l’avez sans doute compris. Je vous invite à évaluer avec votre médecin de confiance, vos risques personnels par rapport à vos fragilités.

Bonne réflexion et bonne chance, que votre décision soit éclairée ! Si tant est qu’il y ait un jour le choix du vaccin et que l’on soit vraiment obligé de choisir.


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