de nouvelles données indiquent qu’1 enfant sur 44 est autiste aux Etats Unis. Pourquoi la prévalence ne cesse de grimper ?

Prévalence des troubles du spectre autistique

Les taux d’autisme continuent d’augmenter à un rythme effréné. Deux rapports du CDC, Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats Unis, sortis cette semaine l’indiquent. Ils observent qu’un enfant sur 44 est diagnostiqué avec un trouble du spectre autistique et même un enfant sur 35 au New Jersey. (R)

En France, les statistiques montrent moins de cas, mais nous n’avons pas ce genre d’analyses approfondies. De plus, comme l’écrit l’association PAARI dans l’interpellation à l’attention du Gouvernement et des autorités responsables des politiques publiques dédiées à l’autisme : « La France accuse un retard considérable en matière d’autisme et autres Troubles du Neuro-Développement (TND), et ce retard n’est malheureusement pas en voie d’être comblé. » (R)

Cependant, l’estimation de la prévalence à partir du recours aux soins dans le système national des données de santé (SNDS), France, 2010-2017 montre qu’un enfant sur 136 est atteint de TSA. Si cette estimation est peut-être loin de la réalité pour toutes les raisons évoquées et d’autres, l’observation des données montre une augmentation régulière de la prévalence annuelle. (R)

Cash investigation, dans son reportage « Produits chimiques : nos enfants en danger » du 2 février 2016, avait mené une enquête et les chiffres montraient une augmentation de 33% des allocations pour autisme et 45% de progression des diagnostics dans les centres. (R)

La première étude, publiée dans Morbidity and Mortality Weekly Report, a étudié les informations de 220 281 enfants, dont 5 058 enfants de 8 ans atteints de TSA en Arizona, Arkansas, Californie, Géorgie, Maryland, Minnesota, Missouri, New Jersey, Tennessee, Utah et Wisconsin.

Dans un rapport distinct, les CDC ont estimé la prévalence chez un groupe d’enfants plus jeunes, âgés de 4 ans à 1 enfant sur 59. (R)

Le coauteur Walter Zahorodny, professeur associé de pédiatrie à la faculté de médecine Rutgers New Jersey a déclaré : « Les estimations 2018 de l’ADDM sur l’autisme sont basées sur une nouvelle méthode de recherche de cas. Les chiffres globaux de l’ADDM sont des estimations minimales « 

 « La méthode révisée de l’ADDM est plus rapide mais moins complète, et il est probable qu’elle sous-estime le nombre réel de véritables cas et qu’elle ne tienne pas compte des enfants des communautés mal desservies. »

« Ces résultats pourraient indiquer des améliorations dans l’identification des TSA (troubles du spectre autistique) parmi les populations historiquement mal desservies », ont écrit les chercheurs.

Mais selon la deuxième étude des CDC, bien que la détection précoce se soit améliorée, l’autisme était moins fréquent chez les enfants de 4 ans en 2018 que chez les enfants de 8 ans, même en tenant compte des cas suspects. Ce résultat suggère que de nombreux enfants identifiés à l’âge de 8 ans, n’ont pas de TSA suspecté documenté à l’âge de 4 ans. Quelle pourrait être la raison ?  Les enfants deviendraient-ils autistes avec le temps, avec l’exposition à divers facteurs environnementaux peut-être ?*

Plus de statistiques sur l’autisme :

Toujours selon le CDC

Si un jumeau est autiste, l’autre a jusqu’à 95 % plus de chances de l’être aussi.

Les parents d’un enfant autiste ont jusqu’à 18 % plus de risques d’avoir d’autres enfants autistes.

L’autisme est plus susceptible de survenir dans « certaines conditions génétiques ou chromosomiques ». Ainsi, les enfants autistes sont 10 % plus susceptibles d’être atteints du syndrome de Down et d’autres troubles chromosomiques.

Les enfants nés de parents âgés sont plus susceptibles d’être autistes.

Les enfants de faible poids de naissance ou nés prématurément ont un risque légèrement accru de développer un trouble du spectre autistique.

Les garçons ont 4 fois plus de risques d’être autistes que les filles.

Les garçons ont seulement 2 fois plus de chances d’être atteints du syndrome d’Asperger que les filles.

Les taux d’autisme dans le monde augmentent, en moyenne, d’environ 15 % tous les deux ans.

Au-delà de l’autisme :

De plus, selon les déclarations des parents, au cours d’une période d’étude allant de 2009 à 2017, environ 1 enfant sur 6 (17 %) âgé de 3 à 17 ans a été diagnostiqué comme présentant un trouble du développement. Il s’agissait notamment de l’autisme, du trouble de déficit de l’attention/hyperactivité, de la cécité, de la paralysie cérébrale, de la perte auditive modérée à profonde, de trouble de l’apprentissage, de déficience intellectuelle, de crise d’épilepsie au cours des 12 derniers mois, de bégaiement au cours des 12 derniers mois ou de tout autre retard de développement. (R)

1 enfant sur 6 souffre de troubles très handicapants.

1 enfant sur 6 !!!

Les causes sont multifactorielles

L’autisme est multifactoriel et pas uniquement génétique comme nous pouvons souvent l’entendre. Nous retrouvons une interaction entre des polymorphismes génétiques et l’environnement.

Par exemple, les enzymes antioxydantes endogènes, c’est-à-dire fabriqués dans notre corps, se trouvent en plus faibles quantités chez les personnes avec autisme ; comme le glutathion ou la superoxyde dismutase. Le glutathion est un antioxydant intracellulaire majeur. La supplémentation en N-acétyl-cystéine pourrait améliorer certains symptômes autistiques (R)(R)(R)

De faibles niveaux de glutathion sont associés au stress oxydatif, à l’augmentation de l’inflammation, à une réponse immunitaire altérée ainsi qu’à la réduction des capacités de détoxication des différents polluants environnementaux.

Si vos systèmes antioxydants ou de détoxication fonctionnent plus lentement, il est évident que vous serez plus susceptibles de subir les effets néfastes des polluants environnementaux.

J’avais fait une vidéo sur les causes de l’autisme

Divers facteurs possibles de pollution :

  1. Le professeur Exley a trouvé des taux élevés d’aluminium vaccinal dans le cerveau d’autistes décédés (R) (R)
  2. La pollution en général : l’eau, l’air
  3. Les additifs alimentaires, les aliments industriels
  4. Les infections in-utéro
  5. La dysbiose intestinale (R)
  6. L’intoxication aux métaux lourds
  7. Les carences nutritionnelles (R)
  8. Liste non exhaustive (R)

L’intoxication est hélas héréditaire et cumulative, toute personne souhaitant avoir des enfants devrait plusieurs mois avant la conception revoir ses pratiques hygiéno-diététiques et faire en sorte d’avoir un microbiote le plus sain possible.

Tant que nous ne tiendrons pas compte de ces différentes causes, les taux d’autisme continueront hélas d’augmenter.

Fedora Gellwen

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