Bactéries, téléphones mobiles et WiFi – une combinaison mortelle?

Source : https://nyadagbladet.se/debatt/bacteria-mobile-phones-wifi-deadly-combination/

Selon la science, les bactéries exposées au téléphone mobile et au rayonnement WiFi sont devenues résistantes aux antibiotiques. Les implications de cette situation peuvent facilement expliquer que de plus en plus de micro-organismes sont résistants aux antibiotiques à travers le monde. C’est ce qu’affirme Olle Johansson, professeur agrégé à l’Institut Karolinska en Suède, département de neurosciences, et chef de l’unité de dermatologie expérimentale.

En 2017, les ministres de la Santé des pays dits du G20, dont l’Australie, la France, l’Inde, l’Italie, le Japon, le Canada, la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, la Turquie, l’Allemagne et les États-Unis, ont décidé de coopérer pour contrer la résistance croissante et mondiale des bactéries aux antibiotiques. Rien qu’au sein de l’Union Européenne, il y a chaque année plus de 25 000 décès dus à des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Parmi les mesures présentées figuraient les plans d’actions nationaux qui entraient en vigueur à la fin de 2018. En outre, les pays du G20 s’efforcent de ne permettre l’achat d’antibiotiques que par ordonnance médicale formelle, ainsi que de travailler à la fourniture de ces médicaments à des prix inférieurs et plus raisonnables dans les pays pauvres.

Étonnamment, rien n’est – cependant – mentionné sur les résultats de Taheri et al (R) qui a démontré que l’exposition au rayonnement de 900 MHz de téléphone mobile GSM et au rayonnement de radiofréquence de 2,4 GHz émis par les routeurs Wi-Fi communs a rendu Listeria monocytogenes et Escherichia coli résistantes à différents antibiotiques. Ces résultats ont naturellement des implications directes pour la gestion des maladies infectieuses graves. Avec de plus en plus de micro-organismes résistants aux antibiotiques à travers le monde, ce phénomène d’adaptation et ses menaces potentielles pour la santé humaine, devraient être étudiés.

D’autres recherches depuis ont montré la même chose, à savoir par exemple dans cette étude de 2019, que l’exposition au Wi-Fi agit sur les bactéries de manière stressante en augmentant la résistance aux antibiotiques et la motilité d’Escherichia coli 0157H7, ainsi qu’en favorisant la formation de biofilms par Escherichia coli 0157H7, Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermis. (R)

Ces découvertes peuvent avoir des implications pour la gestion de maladies graves causées par ces bactéries infectieuses.

Avec toutes les nouvelles données de différentes enquêtes qui apparaissent, certains jours avec plusieurs publications étant publiées en parallèle, Olle Johansson dit :  » peut-être que je n’avais pas tort quand j’ai utilisé mon bon sens et appelé à des mesures de sécurité au début des années 1980 ; peut-être qu’il était moralement, éthiquement juste de sonner l’alarme, donc d’avertir tout le monde que nous sommes attaqués d’un envahisseur invisible en utilisant des niveaux d’exposition colossaux pour conquérir nos cellules et tissus, et de changer leur sensibilité au traitement pharmaceutique?

Olle Johansson conclut ainsi :  » D’un point de vue de la santé publique, la preuve sous la forme de milliers de publications scientifiques basées sur l’examen par les pairs est écrasante – maintenant la société doit agir !

Et aujourd’hui (2020) la 5G s’installe…

Fedora Gellwen

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