Le jeûne, plus qu’une coutume ancestrale, est une pratique instinctive largement utilisée dans le monde animal.
Nous vivons dans l’opulence avec l’idée que nous devons chaque jour manger sinon nous souffrirons de carences et serons malades. Ne pouvant plus profiter de pauses alimentaires, notre corps ne peut plus trouver l’énergie, la force, le temps de se mettre en mode nettoyage. Si nous voulons inverser la croissance vertigineuse des maladies environnementales, bien-sûr nous devons d’abord couper le plus possible les sources de toxiques mais aussi offrir à notre corps ce repos nécessaire.
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faille mortifier le corps pour atteindre le nirvana. Comme Hildegarde de Bingen qui avait remarqué que le jeûne et la prière ne permettaient pas de guérir les malades, je pense que plutôt que d’arrêter de nourrir son corps, donc tous les micro-organismes, il est préférable de supprimer la nourriture des mauvaises bactéries et autres agents pathogènes pour ne sustenter que les bons micro-organismes.
À la lueur des dernières recherches sur le jeûne, la restriction calorique, la réduction de la consommation des produits animaux qui montrent les bienfaits sur la santé, nous pouvons comprendre que de ne plus pratiquer les rituels nous a été dommageable.
Quand je me suis lancée dans ces changements d’hygiène alimentaire et de vie, j’espérais réussir par cette méthode à m’éloigner des douleurs physiques et améliorer mon psychisme, de là où j’étais je ne pouvais même pas entrevoir ce que j’atteindrais plus tard. La récompense à mes efforts a été bien au-delà de mes espérances.
Que dit la science sur le sujet ?
Les cellules malades sont capables d’utiliser différentes sortes de suicide pour nous sauver et on sait que justement dans différentes maladies, comme le cancer, la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, différentes maladies neurodégénératives ou la myofasciite et beaucoup d’autres c’est la survie de ces cellules endommagées qui entraîne la pathologie.
La survenue de la mort cellulaire comme un événement physiologique dans des organismes multicellulaires est connue depuis plus de 150 ans.
L’autophagie est un mécanisme d’auto-digestion.
Mais l’autophagie constitue aussi une stratégie adaptative importante (survie) de la cellule en réponse aux défis métaboliques telles que la privation de glucose ou d’acides aminés, ou à la famine en général.
L’autophagie permet de détruire les protéines et les mitochondries endommagées, ce qui est fondamental dans la suppression tumorale ou la protection des neurones.
Seulement voilà, comme mentionné plus haut dans plusieurs pathologies le processus est bloqué et la mort de la cellule (apoptose) ne fait pas suite à l’autophagie car ces systèmes sont en fait dépendants et non pas des procédés réellement différents.
Dans le cadre du cancer, il a été montré qu’en réponse à un stress, à une chimiothérapie, l’autophagie peut parfois éviter l’apoptose (mort cellulaire) et permettre la survie de la cellule et ainsi la progression de la tumeur. La science poursuit les recherches et espère trouver le traitement qui permettrait d’inhiber l’autophagie afin de laisser la pleine expression à l’apoptose.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant (au moins pour moi) de voir que le candida a la capacité d’inhiber l’apoptose.
Comment y remédier?
Ceux qui connaissent le jeûne savent que celui-ci induit l’autophagie mais pas forcément l’apoptose qui est plutôt ce que l’on recherche. Alors jeûner totalement est-il la meilleure solution si cela n’entraîne pas la mort des cellules malades, que cela peut présenter différents problèmes comme celui de pousser le candida à changer de forme et jeter des spores partout, celui de libérer des toxiques en trop fortes quantités et de prendre des risques pour les organes d’élimination (les émonctoires), celui de faire trop monter le taux de glutamate (très mauvais pour les neurones) , celui de renforcer encore la flore pathogène, celui de vous affaiblir encore plus si vous êtes déjà malade etc…? Pourquoi pas des changements progressifs ou une diète cétogène verte?
Alors, plein pot sur les légumes verts qui offrent vitamines, minéraux, acides aminés et la reine des détoxicants: la chlorophylle.
Le bien-être commence dans les intestins et dans votre assiette.
Faites une pause à l’autodestruction.
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Maladies environnementales
Gwénola Le Dref
Quelques références :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18252204 Lowered methionine ingestion as responsible for the decrease in rodent mitochondrial oxidative stress in protein and dietary restriction possible implications for humans.
http://www.em-consulte.com/rmr/article/184750
Autophagie : autocannibalisme ou autodéfense ?
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18336289
To die or not to die: that is the autophagic question.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18694801
Cell death and autophagy: cytokines, drugs, and nutritional factors.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11193023
Programmed cell death (PCD). Apoptosis, autophagic PCD, or others?
http://www.jleukbio.org/content/60/6/737.abstract Infection by Candida albicans inhibits apoptosis of human monocytes and monocytic U937 cells.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23832136 Candida albicans induces pro-inflammatory and anti-apoptotic signals in macrophages as revealed by quantitative proteomics and phosphoproteomics.
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