ADDICTIONS AU GLUTEN, À LA CASÉINE ET AUX ALIMENTS À HAUT INDEX GLYCÉMIQUE

Le gluten se compose des protéines de gliadine et gluténine, il se trouve sous différentes formes et différentes quantités dans les farines de céréales panifiables comme le blé, le seigle, l’orge, le kamut, l’épeautre, le maïs et même le riz qui contient cependant seulement 5% d’orzénine, une des formes de gluten. L’avoine, le millet, le quinoa qui ne contiennent pas la molécule peuvent cependant poser les mêmes problèmes ou d’autres similaires. Il vaut mieux les tester sur soi.

La caséine est la protéine contenue dans tous les laits animaux.

Les peptides opioïdes

Pendant le processus de la digestion, et d’autant plus chez les personnes souffrant d’hyper-perméabilité intestinale (nous en souffrons de plus en plus) la caséine et le gluten sont partiellement décomposés en substances appelées peptides opioïdes, qui ont une structure chimique semblable à la morphine. Ces opioïdes, appelés casomorphine, gluteomorphine et gliadinomorphine, ont un effet sur le système nerveux central et les neurotransmetteurs.
Les peptides (chaîne d’acides aminés) de gluten et de la caséine sont importants parce qu’ils réagissent avec les récepteurs d’opiacés dans le cerveau, imitant ainsi les effets des opiacés comme la morphine et l’héroïne.

Attirance pour les céréales

Les enfants atteints d’autisme comme beaucoup de malades souffrant d’alcoolisme ou de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ont souvent un goût immodéré pour le pain, les pâtes (au gruyère), les pizzas et les produits laitiers et pour le sucre.
Ces personnes atteintes d’autisme, de schizophrénie, maladies psychiques en général, de maladies neurologiques, réagissent très fort au gluten et aux produits laitiers mais ces aliments ont un effet sur le psychisme de tout le monde. Car comme l’explique le Dr Fasano,  ces peptides – que personne ne digère complètement sont absorbés dans le corps, se lient à des récepteurs opiacés et entraînent la modification du comportement provoquant différentes réactions physiologiques.

L’addiction au sucre

Des recherches sur des souris ont montrées que le sucre est une substance très addictive, tout autant que des drogues dites dures.
Des expériences avec des humains cette fois, ont montrées que la zone du cerveau activée était différente suivant l’index glycémique. Les sujets qui consomment des aliments à fort indice glycémique ont montré une activation de la région appelée noyau accumbens. Or, celle-ci est connue pour jouer un rôle important dans le système de récompense, le plaisir mais aussi la dépendance. Selon le Dr Ludwig, l’activité relevée chez ces sujets est même similaire à celle créée par la nicotine ou l’héroïne.
L’épidémie de diabète de type 2 montre à quel point nous sommes devenus dépendants de certains aliments.

L’hyperperméabilité intestinale

L’hyper-perméabilité intestinale aggrave cette cascade d’effets, que nous entretenons déjà en ingérant certains aliments mais parmi les fautifs, pointés par de nombreux chercheurs, on retrouve en première place, les métaux lourds, notamment ceux présents dans les vaccins (aluminium, mercure), ceux des amalgames dentaires, le cadmium de la cigarette, et tout autre élément non compatible avec la vie comme les pesticides et tous les additifs. Tout ceci venant détériorer différentes fonctions, digestives, enzymatiques, hormonales, immunitaires etc déjà non prévues à la base pour certains aliments comme les céréales… En perturbant la flore intestinale, le candida prolifère, celui-ci libère des toxines qui atteignent le cerveau, vous pousse à choisir surtout des aliments dont il raffole notamment les aliments à haut index glycémique. 

Fedora Gellwen

http://gluten-free.org/reichelt.html Collected Net Articles of Kalle Reichelt, M.D.
http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21064_81.pdf
http://troubles-maladies-psychiques.blogspot.fr/2011/03/autisme-et-schizophrenie.html
http://www.cbsnews.com/news/processed-carbohydrates-are-addictive-brain-study-suggests/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2235907/ Evidence for sugar addiction: Behavioral and neurochemical effects of intermittent, excessive sugar intake
http://www.plosone.org/article/fetchArticle.action?articleURI=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0000698

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