Les vraies causes de l’épidémie de carence en fer : Comprendre pour agir

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la carence en fer est le trouble nutritionnel le plus répandu dans le monde. Les chiffres sont alarmants, la recherche suggère que 80 % des personnes dans le monde ne disposent pas d’assez de fer dans leur corps. En outre, elle suggère que jusqu’à 40 % des personnes souffrent d’anémie ferriprive. (1)

Si elle touche plus particulièrement les enfants et les femmes des pays en voie de développement car la situation est aggravée par les maladies infectieuses, la prévalence est aussi très élevée dans les pays industrialisés.

LES SYMPTÔMES DE LA CARENCE EN FER

Voici les principaux symptômes :

  • fatigue extrême, se réveiller fatigué même après une bonne nuit de sommeil
  • faiblesse
  • peau pâle
  • essoufflement, difficulté à inspirer assez d’air
  • vertiges
  • maux de tête
  • irritabilité
  • ongles cassants
  • augmentation du rythme cardiaque
  • fringales étranges pour le glacé
  • mains et pieds froids
  • picotements ou fourmillements dans les jambes, syndrome des jambes sans repos
  • perte des cheveux
  • infections chroniques récurrentes (rhume, angine, grippe..)
  • fissure aux coins des lèvres, lèvres gercées
  • avoir facilement des bleus

D’autres symptômes plus graves apparaîtront avec l’aggravation de la carence en fer.

LES CAUSES DE LA CARENCE EN FER

Il existe différentes raisons de souffrir de carence en fer, certaines sont connues et officielles et d’autres plus ignorées ou plus officieuses.

Certains groupes sont plus exposés :

  • les personnes qui ont des troubles alimentaires
  • les jeunes enfants qui boivent beaucoup de lait de vache car il est pauvre en fer et en plus empêche l’assimilation (vrais pour les adultes)
  • les personnes âgées qui n’ont pas une alimentation variée
  • les personnes qui n’ont pas accès à une alimentation convenable, ne mangent pas à leur faim
  • les personnes qui prennent régulièrement des antiacides
  • les personnes qui boivent beaucoup de café ou de thé
  • les pertes menstruelles importantes
  • les grands sportifs
  • les végétariens et végétaliens ont un risque plus élevé s’ils ne prennent pas soin de manger des aliments riches en fer.

Causes plus ou moins connues:

L’anémie ferriprive est associée à un certain nombre d’états pathologiques touchant les intestins ainsi que le foie.(R) Différents facteurs tels que des saignements chroniques, de la malabsorption et l’inflammation peuvent contribuer à l’anémie ferriprive. Bien que les patients présentant des symptômes de l’anémie sont fréquemment amenés chez les gastroentérologues, l’approche du diagnostic et de la sélection du traitement ainsi que des mesures de suivi ne sont pas standardisées et optimales.
La carence en fer, même sans anémie, peut avoir un impact nocif sur les fonctions physiques et cognitives mais la plupart du temps, des compléments en fer seront prescrits sans plus d’investigations sur les causes.

Il est fort peu probable que l’on vous parle des autres causes possibles dont je vais traiter dans la suite : le gluten, les infections microbiennes et l’aluminium.

GLUTEN ET MÉTABOLISME DU FER

Chez les personnes souffrant de la maladie cœliaque l’ingestion de gluten cause de la malabsorption et de multiples carences dont celle en fer. L’anémie ferriprive a été rapportée comme le symptôme extra-intestinal le plus fréquent dans la maladie cœliaque adulte.(R)

La malabsorption du fer est souvent une conséquence des dommages à l’intestin grêle (atrophie villositaire). En outre, le gluten peut endommager les cellules productrices d’acide de l’estomac et celui-ci est un élément nécessaire à l’absorption du fer, ce qui conduit souvent à l’anémie, même en absence d’identification de l’atrophie des villosités.

Certaines recherches montrent qu’un dépistage de la maladie cœliaque devrait être effectué chez les patients atteints d’anémie ferriprive. Mais au-delà il faudrait aussi prendre en compte la sensibilité au gluten qui reste ignorée et non diagnostiquée et pourtant la recherche estime qu’au moins 10 % de la population en souffre.
Si vous souffrez d’un des symptômes énumérés ci-dessus pour des raisons inconnues. Vous devriez faire faire un bilan martial complet (fer sérique, ferritine, transferrine, coefficient de saturation), ainsi qu’un hémogramme mais aussi finalement des tests de sensibilité au gluten et pas seulement la maladie cœliaque.

LE MICROBIOTE, LES INFECTIONS ET LE FER

Des recherches récentes de l’Inserm associé à l’Inra et le CNRS ont montrées que les cellules intestinales adaptent l’absorption et le stockage du fer à la présence des bactéries du microbiote.(R)

L’hepcidine est l’hormone reine du métabolisme du fer, elle est induite par les infections et l’inflammation. Afin d’empêcher l’accès au fer des pathogènes, elle inhibe la circulation de fer dans le plasma. Il existe en effet une concurrence entre nous et les pathogènes pour le fer.
La flore intestinale (microbiote) participe avec les hormones du métabolisme du fer comme un régulateur physiopathologique de son absorption intestinale.

Mais le fer est aussi un élément essentiel dans la formation de la lactoferrine, une protéine utilisée par le système immunitaire pour aider à combattre les infections gastro-intestinales. Cela comprend les infections virales, bactériennes, fongiques et les infections parasitaires.

Une étude ne concernant hélas que 11 personnes en bonne santé a montrée que l’activité du microbiote intestinal est modifiée par l’apport de gluten dans l’alimentation à des quantités aussi petites que 30 ou 9 grammes.(R)

La circulation de fer dans le sang étant volontairement empêché lors d’infections, il est bon de s’interroger de la nécessité et de l’efficacité d’une supplémentation. D’autant qu’à l’autre extrême la surcharge en fer cause aussi de nombreux problèmes de santé.
L’hémochromatose est la maladie génétique la plus répandue, elle entraîne la surcharge en fer.

L'ALUMINIUM, CE VOLEUR

On retrouve toujours une carence en fer chez les personnes souffrant de myofascite à macrophages, une maladie déclenchée par l’aluminium contenu dans les vaccins.

En effet, l’aluminium utilise les mêmes voies de transport du fer dans le corps. Il vient voler la place du fer sur les récepteurs de la transferrine qui est la protéine de transport.
Le professeur Exley, grand spécialiste de l’aluminium, déconseille la complémentation en fer car la combinaison de ces deux éléments crée des substances chimiquement hautement réactives, cela va augmenter l’oxydation.(R)

Puisque l’hémochromatose est la maladie génétique la plus répandue, que l’aluminium prend la place du fer dans le corps, il y a fort à parier que beaucoup de personnes carencées en fer soient en fait en surcharge d’aluminium. Hélas, celui-ci n’est pas testé.

Combien de personnes souffrent en fait d'hémochromatose mais à l'aluminium ?

Avec un nombre ahurissant toujours grandissant de douloureux chroniques, comme la fibromyalgie, souvent aussi carencés en fer, les victimes de l’aluminium vaccinal sont sans doute vraiment plus nombreuses qu’on ne veut l’admettre. À en avoir le vertige.

Bien-sûr, nous l’avons vu plus haut dans les causes, on ne peut imputer cette épidémie de carence en fer au seul aluminium vaccinal mais il est temps d’exiger que le principe de précaution soit appliqué tout de suite. Vous aurez plus d’informations sur le site Cependant, des études de l’Inserm de Lille suggèrent une implication des métaux lourds comme l’aluminium dans la survenue des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.(R)

Mise à jour 2024

En travaux, revenez plus tard

LES SOLUTIONS

Vu les enjeux et toutes les dernières recherches concernant le métabolisme du fer de nombreuses questions émergent, la toute première concernant le besoin et l’efficacité de supplémenter en fer.
Et après ce que nous venons de lire, les solutions qui émergent ne vont pas dans ce sens.

Si une écharde s’est introduite dans notre pied, on peut toujours tenter de limiter l’inflammation par différentes méthodes mais le plus utile sera d’enlever cet intrus. C’est vrai qu’un corps en bonne santé expulserait cette écharde mais en combien de temps ? Choisiriez-vous d’attendre en souffrant ? Non, c’est certain et pourtant c’est la pratique la plus courante en ce qui concerne la santé.

Comme toujours supprimer les causes du mal sera bien plus efficace.

1 – Limiter l'aluminium

L’aluminium se retrouve un peu partout et on peut difficilement l’éviter complètement mais limiter son absorption sera d’une grande aide.

On utilise l’aluminium pour donner sa clarté à l’eau du robinet donc utiliser un bon système de filtration sera bénéfique.

L’aluminium est utilisé en tant qu’agent affermissant, acidifiant, colorant, anti-agglomérant (charcuterie, sucreries, pâtisserie, pain, purée en poudre, soupes en poudre, lait en poudre et maternisé, oeufs en poudre, levure chimique, fromage…) Il porte les numéros E 520, 521, 522, 523…
Dans les ustensiles de cuisine en aluminium, n’utilisez surtout pas d’aliments acides.

On le trouve dans les cosmétiques, les déodorants, les emballages, les canettes…

L’épidémie de carence en fer est l’une des très bonnes raisons d’exiger le retour de vaccins sans aluminium pour ceux qui souhaitent se faire vacciner ou vacciner leurs enfants. En ce qui me concerne c’est non, avec ou sans aluminium mais je milite quand même aux côtés d’E3M afin de protéger les enfants qui se feront vacciner. Pour plus d’informations, allez directement sur le site de la campagne pour des vaccins sans aluminium, c’est un réel problème de santé publique et absolument pas franco-français contrairement à ce que disent les instances de santé ou gouvernementales.

Les antiacides contiennent de l’aluminium et l’acidité gastrique permet aussi l’assimilation du fer, donc double peine.

Le professeur Exley conseille la consommation d’eau riche en silicium. On peut aussi boire des tisanes de prêle.(R)

2- Supprimer le gluten

Avec un régime sans gluten, la récupération de l’anémie se produit entre 6 et 12 mois sans complémentation comme une conséquence de la normalisation des altérations histologiques de la muqueuse intestinale.(R)
Une expérience a été faite avec des patients nouvellement diagnostiqués et n’ayant pas reçu de supplément en fer. Elle a montré qu’après 12 mois d’éviction du gluten, sur 18 malades, tous sauf un ont récupéré de l’anémie et 9 de la carence en fer. Après 24 mois de régime, 10 patients n’avaient plus de carence. (le gluten n’étant effectivement qu’une partie du problème mais une grosse partie)

Vous ne pensez pas être intolérant au gluten : sachez que bien souvent les symptômes ne sont pas digestifs.
Vous avez fait des tests et ceux-ci sont négatifs donc vous voilà rassuré et heureux même de pouvoir continuer à manger ce met si délicieux. Effectivement les céréales sont des aliments dits palatables, et donc très addictifs (lisez cet article). On ne peut se rendre compte du caractère addictif d’une substance que si on essaie de la supprimer. Les tests pratiqués dans le cadre d’une maladie cœliaque ne sont qu’une toute petite partie du problème posé par le gluten sur le système immunitaire, lisez cet article pour d’autres informations.

Je suspecte depuis mes découvertes sur le sujet il y a 6 ans que le gluten agit sur tous de manière plus ou moins prononcée.

Le risque d’une consommation de gluten malgré l’intolérance est multiple et grand, l’un d’eux étant la survenue d’un cancer des intestins. Mais bon, on connaît les risques de la cigarette, de l’alcool et autres pratiques et pour autant on continue. D’ailleurs par expérience et observation je pense que l’addiction en entraîne une autre et qu’arrêter le gluten totalement permettrait d’avoir de meilleure chance d’arrêter de fumer ou de boire.

3 - Faire les bons choix alimentaires

Consommer des légumes et des fruits pour leur vitamine C car elle augmente l’absorption du fer.
Faîtes tremper vos légumineuses et céréales afin d’éliminer le phytate qui inhibe l’assimilation du fer et autres micronutriments.
Les régimes riches en composés phénoliques présent dans le café, le thé, le sorgho, le millet empêchent l’assimilation. Tout comme certains tannins du thé vert qui de plus contient beaucoup d’aluminium.
Limiter tout aliment connu comme « junk food » qui nourrissent une mauvaise flore intestinale.

Dans l’ensemble cultiver une bonne flore intestinale, fuir la pollution, toutes sources d’inflammation vous aidera à avoir un taux de fer en adéquation avec une bonne santé. Et souvenez-vous que prendre des compléments en général si l’on souffre de dysbiose c’est d’abord et avant tout nourrir les pathogènes.

EN CONCLUSION

Dans cet article je n’ai fait que survoler la carence en fer qui est de plus en plus répandue mais à l’autre extrémité du phénomène il existe la surcharge en fer. La surcharge en fer peut être due à cette maladie génétique la plus répandue, l’hémochromatose, ou secondaire à des perturbations métaboliques.
Le métabolisme du fer est réellement un problème de taille et complexe car tant la carence que la surcharge entraînent une mauvaise santé générale, une perte en énergie, un affaiblissement général d’une partie de plus en plus importante de l’humanité.
Vu les enjeux et toutes les dernières recherches concernant le métabolisme du fer de nombreuses questions émergent, la toute première concernant le besoin et l’efficacité de supplémenter en fer.
Les dernières avancées scientifiques montrent que les maladies dites de civilisations si elles ont un terrain génétique souvent complexe, l’environnement joue une rôle immense.
Avec de tels chiffres alarmants et une augmentation exponentielle du nombre de cas, ce problème de santé publique qualifié de véritable épidémie pourrait très vite basculer vers un tableau encore plus inquiétant, la pandémie.

Cultivons notre jardin intérieur pour faire fleurir notre être !

Fedora Gellwen

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