L’autisme serait-il dû aux infections ?

L’incidence de l’autisme est en constante et effrayante progression mais la compréhension de ce syndrome reste incomplète. Cependant les résultats scientifiques montrent de plus en plus de liens entre l’autisme et l’inflammation chronique, les maladies infectieuses, le microbiote (flore intestinale), l’intoxication aux métaux lourds…
Les données scientifiques suggèrent de plus en plus une relation entre le microbiote, le développement et la fonction du système nerveux et le comportement.
Les difficultés alimentaires et de la fonction gastro-intestinale sont pratiquement omniprésents dans les troubles du spectre autistique et les interventions spécifiques visant à modifier le développement du microbiote ouvrent la perspective de nouvelles approches thérapeutiques comme les probiotiques, les antibiotiques ou bien-sûr une alimentation ciblée, option que je pratique personnellement avec succès.

Dans une étude publiée fin juin 2016 par différents départements des hôpitaux universitaires de Boston et du Massachusets ils annoncent que les troubles du spectre autistique touchent maintenant un enfant sur 45. La progression est exponentielle comme pour toutes les autres maladies d’ailleurs, la maladie d’Alzheimer, la fibromyalgie, la maladie de Parkinson, pour n’en citer que quelques unes. Des auto-anticorps contre des antigènes du cerveau chez les mères d’enfants atteints de trouble du spectre autistique sont fortement corrélés avec les symptômes allergiques, une réponse immunitaire aberrante a lieu ainsi que la rupture de la barrière hémato-encéphalique.

Des études épidémiologiques récentes ont montré une forte corrélation statistique entre le risque de TSA et les maladies atopiques maternelle ou infantile, l’asthme, l’eczéma, les allergies ou les intolérances alimentaires. Tout ceci impliquant l’activation des mastocytes, elle-même en lien avec l’intolérance à l’histamine. Ces cellules immunitaires sont situées dans tous les tissus, y compris le thalamus et l’hypothalamus, qui régulent les émotions.
Ces médiateurs inflammatoires augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. Ce qui va participer à l’introduction dans le cerveau des xénobiotiques comme les métaux lourds. Sans rentrer dans les détails de la complexité des différentes cellules immunitaires activées (lisez l’article en anglais pour plus de détails) la cascade va activer et faire proliférer la microglie (cellule immunitaire du cerveau), ce qui conduit à une perturbation de la connectivité neuronale.

Cette cascade immunitaire induit la maturation des cellules TH17 qui sécrètent l’I17L , qui est augmentée dans les TSA.

La relation entre la réponse au stress libérant du cortisol et le fonctionnement du tractus digestif est plus grande chez les enfants avec une histoire d’autisme régressif. Des analyses exploratoires ont révélées des corrélations significatives entre la réponse au stress, l’intelligence et les difficultés de langage. Un lien probant a été trouvé entre le taux de certains médiateurs immunitaires, l’irritabilité, la socialisation et l’intelligence.

Des chercheurs danois ont fait une étude chez les enfants nés entre 1980 et 2005, et ils ont montrés que chez les mères qui avaient eu des maladies telles que la grippe, la gastro-entérite virale et les infections urinaires dans le premier trimestre augmentaient le risque de troubles autistiques chez leur enfant par trois. Les infections bactériennes graves durant le second trimestre augmentait le risque de 1.5 fois. Dans mon cas, effectivement ma mère avait des trichomonas à ma naissance.

Chez des souris, les problèmes de comportement ont pu être évités lorsque les chercheurs ont désactivé la réponse immunitaire liée aux Th17.

Les TH17 sont aussi connues pour contribuer aux maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, les maladies inflammatoires de l’intestin, la polyarthrite rhumatoïde et bien d’autres.

D’autres recherches montrent que les IL17 causent des irrégularités dans la structuration du cortex cérébral, lieu principal du fonctionnement cognitif et sensoriel.

L’autisme ayant une forte composante génétique, les chercheurs tenteront ensuite de découvrir comment la réaction aux infections chez les mères peut induire des irrégularités structurelles du cerveau et entraîner des différences de comportement.

Personnellement, mon comportement n’est plus du tout celui que j’ai eu tout au long des 40 ans précédemment vécus avant les changements d’alimentation. Le lien entre intolérances alimentaires et fonctionnement cérébral est bien connu depuis longtemps par certains médecins. Je vous invite à visionner la conférence du Dr Russell Blaylock si ce n’est déjà fait. Pour moi, la prise de conscience du lien entre métaux lourds, intolérances alimentaires et candidose a signé le passage entre l’enfer et le paradis. Et par ces mots j’extrapole en fait à peine.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que la candidose induit une maturation et activation des TH17.

Autre fait tout à fait significatif : pour accélérer la croissance du candida lors de tests de culture, les biologistes utilisent de l’oxyde d’aluminium poreux.
Après toutes mes recherches et lectures, je ne peux qu’être d’accord avec Béchamp qui à la suite de Claude Bernard disait : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
Les parasites se développent dans des corps pollués. Le candida se sert des métaux lourds toxiques pour créer des biofilms très résistant.

En 2012, le MIT déclarait d’ailleurs : « Nos résultats montrent une forte probabilité de lien entre l’autisme et l’aluminium utilisé dans les vaccins […] la fatigue, la douleur, la mort sont associées de façon significative aux vaccins contenant de l’aluminium ».

Amy Yasko, docteur en microbiologie, immunologie et maladies infectieuses, experte dans le domaine de l’ADN/ARN, déclare que l’aluminium offre une autre explication possible au fait que le retrait du thimérosal (mercure) des vaccins n’a pas diminué le taux d’autisme.

Donc, si la compréhension de l’autisme est incomplète, on sait surtout qu’elle peint un tableau assez complexe. Le docteur Yasko comme d’autres voient du côté génétique des systèmes de détoxication défectueux (c’est mon cas), l’intoxication aux métaux lourds et autres éléments nocifs à la santé (pesticides, perturbateurs endocriniens etc..) crée un terrain parfait pour la prolifération des pathogènes dont le candida est le grand gagnant, on a alors en toute logique une augmentation de la dysbiose intestinale, qui va d’ailleurs elle-même perturber encore plus l’évacuation normale des toxines, aggravant l’impact des toxiques sur notre patrimoine génétique.

Complexe j’en conviens, mais mon histoire est pleine d’espoir. Certes je ne peux pas me dire guérie et ne le serai sans doute jamais, mais de toute façon que serait-ce être guérie ? Être neuro-typique ? J’avoue que ce n’est pas un but.

Si nous voulons guérir, il faut commencer par soi-même c’est certain mais aussi il nous faut voir au-delà de notre petite personne. Le mieux serait de s’y prendre maintenant parce que je pense qu’il faudra quelques générations. Cela demande de notre part des efforts sur tout un système qui entretient le cercle vicieux afin d’en faire un cercle vertueux.

Vous pouvez trouver de nombreux articles sur ce site pour vous aider à adapter votre alimentation si vous le souhaitez.

Cultivez votre jardin intérieur pour faire fleurir votre être !

Fedora Gellwen

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